Article souvenir | La Classique de golf La Santé en Héritage

La genèse d’un projet ambitieux

Pendant 5 ans, de 1997 à 2001, la Classique de golf La Santé en Héritage (LSEH) a permis d’amasser plus de 750 000$ en dons au profit de l’Association canadienne des dons d’organes (ACDO).

Ce prestigieux tournoi de golf estival réunissait 144 golfeurs sur une durée de 3 jours. Ceux-ci faisaient un don de 500$ à l’ACDO pour concourir au club de golf Saint-François de Laval. L’organisation rassemblait plus de 35 bénévoles ainsi qu’une vingtaine de commanditaires. L’événement était médiatisé partout au Québec auprès des 2 500 000 de lecteurs assidus des hebdos de Transcontinental, ainsi qu’auprès de 150 000 lecteurs de journaux de golf spécialisés.

L’idée initiale du tournoi fût celle de Gérard Dalphond, conseiller financier au sein de la Mutuelle du Canada, devenue Clarica (aujourd’hui intégré à la financière Sunlife). La Mutuelle avait déjà de l’expérience avec des tournois de golf régionaux, et Gérard avait toujours eu la cause de la santé à cœur. Il s’est d’ailleurs impliqué avec la Cité de la Santé, pionnière des dons d’organes. À la fin des années 1990, les dons d’organes étaient en plein essor au Québec et les besoins financiers étaient énormes, ce qui freinait l’ACDO dans la réalisation de sa mission.

C’est alors que Gérard et son partenaire (feu) Jacques Dion ont élaboré le concept d’une classique de golf d’envergure. La Mutuelle du Canada agissait en tant que commanditaire principal à la hauteur de 75 000$ par année, et le reste des dépenses relatives à l’organisation du tournoi étaient couvertes grâce à l’appui des nombreux commanditaires, dont Transcontinental, Hydro-Québec et la Cage aux sports, qui contribuaient à diverses hauteurs.

La technologie au service des golfeurs

Dès la première année en 1997, Gérard savait que le défi consisterait à compiler les résultats de tous les golfeurs afin de produire un classement à chaque jour. Pour que le tournoi soit attrayant, il fallait offrir la possibilité de voir l’évolution des résultats des participants, d’identifier les finalistes et déterminer les gagnants. Ça prenait un classement en temps réel, comme le faisait les professionnels.

C’est alors que Gérard a pensé à Direct Impact, une jeune entreprise informatique de la nouvelle économie à Laval. Gérard a approché son neveu Philippe, le président de Direct Impact, pour demander si son équipe pouvait concevoir un logiciel sur mesure pour compiler et traiter les résultats des golfeurs. Direct Impact a accepté de devenir partenaire de l’événement et a conçu le logiciel sans frais, en plus d’aider au déploiement de celui-ci sur les lieux de l’événement.

Un franc succès et des participants comblés

Grâce au logiciel, le tournoi s’est avéré être un grand succès à chacune de ses cinq éditions.

À la fin de chaque journée de golf, les joueurs ramenaient leur carte de résultats avec la signature d’un autre joueur comme témoin. Deux bénévoles entraient ensuite les fiches des 144 golfeurs dans le logiciel qui calculait les classements des différentes catégories (homme/femme, meilleurs/moins bons) en temps réel. L’organisation pouvait imprimer le classement sur place et communiquer les résultats très rapidement, sans aucun calcul manuel, ce qui donnait beaucoup de crédibilité et d’attrait au tournoi.

La Classique réussissait ainsi ce qu’aucun autre tournoi ne réussissait à faire : sortir un classement des participants en direct à la fin de chaque journée.

Pour des golfeurs passionnés, pouvoir connaître son classement précis à la fin de la journée, sans attendre, c’est la récompense ultime !

Philippe Lazzaroni, Président de Direct Impact, André Arsenault, chargé de projet, ainsi qu’Éric Côté, ancien associé de Direct Impact et concepteur du logiciel.